Une fois encore, l’année qui vient de s’écouler nous aura laissé de belles productions, dont le chef d’œuvre de Pierre-Henri Gomont, Malaterre, figurant dans la sélection au palmarès d’Angoulême. Ce BEST OF n’a pas prétention à être exhaustif, et si certains albums n’y figurent pas, ils restent au moins en bonne place dans mon Top 20 de l’année, notamment Les Grands Espaces de Catherine Meurisse, ode à la nature retrouvée, et Courtes Distances de Joff Winterhart, une galerie de portraits grinçants dans l’Angleterre d’aujourd’hui.
En plus de Malaterre, il y a eu deux ouvrages que j’ai hâte de découvrir : Moi ce que j’aime c’est les monstres, d’Emil Ferris, autre chef d’œuvre annoncé qui semble susciter l’enthousiasme de ceux qui l’ont lu, également en lice pour Angoulême, ainsi que le graphiquement splendide Âge d’or de Cyril Pedrosa. A vous tous, fidèles lecteurs ou nouveaux abonnés, que l’année 2019 vous soit douce ! En espérant que celle-ci nous réserve un maximum d’œuvres de qualité, mon but premier étant comme toujours de les partager avec vous !
- Malaterre, de Pierre-Henry Gomont (Dargaud)
L’histoire incroyable d’une famille écartelée par un père à l’aura volcanique, guidé par ses seuls instincts. Une fable semi-autobiographique racontée avec brio par Pierre-Henry Gomont. Attention chef d’œuvre ! (Sélection officielle Angoulême 2018) ⇒ Lire la chronique
- L’Homme gribouillé, de Serge Lehman & Frederik Peeters (Delcourt)
Un époustouflant thriller gothique, tel un voyage initiatique au pays des monstres et des merveilles ! Signé par deux maîtres du neuvième art. ⇒ Lire la chronique
- Les Filles de Salem, de Thomas Gilbert (Dargaud)
Si les sorcières de Salem ont beaucoup inspiré Halloween pour effrayer les enfants, Thomas Gilbert montre avec ce récit puissant et captivant que leurs chasseurs sont bien plus terrifiants ! ⇒ Lire la chronique
- Essence, de Fred Bernard & Benjamin Flao (Futuropolis)
Dans un no-man’s land aux décors mouvants, Achille, mécano récemment décédé, s’est réveillé au volant d’une puissante cylindrée en compagnie d’un séduisant ange gardien. Le purgatoire comme vous ne l’avez jamais vu ! ⇒ Lire la chronique
- Sous les bouclettes, de Mélaka & Gudule (Delcourt)
Un récit de Mélaka, témoin impuissante de la lente déchéance physique de sa mère, pour qui le corps devint une prison. Un livre bouleversant en forme de thérapie réalisé avec tendresse et humour. ⇒ Lire la chronique
- MeRDrE, Jarry, le père d’Ubu, de Daniel Casanave & Rodolphe (Casterman)
Un portrait original d’Alfred Jarry, dandy punk qui allait jusqu’au bout de ses envies et vivait au jour le jour. Un personnage attachant et (évidemment) ubuesque dont la vie se confondait avec l’œuvre ! ⇒ Lire la chronique
- La Tête dans les nuages, de Joseph Remnant (Delcourt)
Vivre son art ou vivre de son art, telle est la question… Cette évocation semi-biographique du milieu artistique post-estudiantin séduit par le réalisme gentiment acerbe des personnages et des situations. ⇒ Lire la chronique
- L’Obsolescence programmée de nos sentiments, de Zidrou (Dargaud)
Ce joli roman graphique dépeint la rencontre inattendue de deux êtres esseulés et sur le retour, avec tendresse et humour. Car même quand on n’y croit plus, l’amour survient parfois tel un miracle… ⇒ Lire la chronique
- La Croisade des innocents, de Chloé Cruchaudet (Soleil)
Avec cette épopée enfantine se déroulant sur quatre saisons, Chloé Cruchaudet nous livre une œuvre sombre où face à la pureté, les tares humaines semblent avoir le dernier mot, mais où l’espoir demeure, si infime soit-il. ⇒ Lire la chronique
- Florida, de Jean Dytar (Delcourt)
Comme la Louisiane, la Floride aurait pu avoir été française, si l’expédition de Jean Ribault ne s’était pas terminée en fiasco sanglant. Une épopée tragique narrée avec brio. ⇒ Lire la chronique
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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Merci Angelilie, voilà qui me fait chaud au cœur ! 🙂
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