Environnement toxique, de Kate Beaton (Casterman) — Si la violence faite aux femmes est une réalité qu’il faut dénoncer, celle-ci prend son fondement dans la façon dont l’homme perçoit la femme socialement, un état de fait où cette autre forme de violence, non physique, n’en est que plus pernicieuse. Avec ce témoignage sensible et personnel, Kate Beaton brise le silence.
Catégorie : Autobiographie
Les mirifiques madeleines de Ricardo Leite
À la recherche du Tintin perdu, de Ricardo Leite (Éditions Sépia) — Cette autobiographie en forme d’hommage à Hergé et à la bande dessinée franco-belge fait tout doucement son trou sur les étals des libraires, et c’est une bonne nouvelle. Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette œuvre : monumentale, passionnée, nostalgique, intime, émouvante, onirique, encyclopédique, renversante…
L’histoire d’un « homme parfait »
L’Arabe du futur – Une jeunesse au Moyen-Orient, de Riad Sattouf (Allary Editions) — Le 24 novembre, soit dans quatre jours exactement, paraîtra le sixième et dernier tome de L’Arabe du futur, un événement éditorial incontestable. L’occasion de revenir sur les précédents volets de cette série dont personne n’avait prévu le succès, digne d’un conte de « péri ».
Deux mamans, deux papas, la vie au pluriel
Fils & Pères, d’Anthony Bertrand (La Boîte à Bulles) — « Nom d’une pipe en bois bandé, le lobby LGBTruc continue sa satanée propagande »… Du calme, cher « lobby des valeurs menacées », il s’agit ici du simple témoignage d’un type ordinaire qui aime juste les mecs et veut être papa…
Quand s’effondrent les étoiles…
Esthétique des brutes – Journal 3, de Fabrice Neaud (Delcourt/Ego comme X) — Fabrice Neaud poursuit l’analyse élégiaque de ses amours contrariées. Tout juste rééditée par Delcourt, cette œuvre rare, audacieuse et puissante, qui n’a pas pris une ride, peut se lire comme le parcours initiatique d’un jeune gay de province.
Portrait d’un amant qui s’éloigne
Esthétique des brutes – Journal 1 & 2, de Fabrice Neaud (Ego comme X/Delcourt) — Réjouissons-nous ! Les éditions Delcourt ont décidé de rééditer ce chef d’œuvre de la bande dessinée autobiographique, où Fabrice Neaud évoque, entre autres choses, son quotidien dans une ville de province, sa gaytitude et ses amours lacunaires.
Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance !
Le Manoir de Chartwell, de Glenn Head (Delcourt) — Un récit « horrifique » où l’horreur n’est pas de celluloïd mais bien réelle, où les croquemitaines sont bien plus redoutables que Leatherface ou Freddy Krueger. Une œuvre autobiographique incandescente par un émule du « comics underground ».
Flower Power is really supérieur !
Le Poids des héros, de David Sala (Casterman) — David Sala, en se mettant dans la peau de l’enfant qu’il était dans les années 70, confronte ses propres souvenirs à ceux de ses aïeux héroïques. L’année à peine commencée, un chef d’œuvre est né !
S’adapter pour adopter
Le Bourdonnement d’un moustique, d’Andrea Ferraris (Delcourt) — Adopter un enfant à l’autre bout du monde n’est jamais une affaire simple. En se basant sur sa propre expérience, l’auteur nous livre un récit délicat et lumineux, empreint d’une poésie chatoyante.
Voyage en « Papieristan »
Chroniques de jeunesse, de Guy Delisle (Delcourt) — Après avoir écumé le monde, Guy Delisle effectue une sorte de retour à la case départ dans son Québec natal, évoquant le job d’été qu’il occupait dans une usine à papier durant ses années étudiantes. Dans cette séquence nostalgie, moins de dépaysement mais beaucoup de tendresse…