Mon oncle est un Martien

Tati et le film sans fin, d’Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Supiot (Glénat) — Totalement à part dans le cinéma, Jacques Tati était un visionnaire qui savait raconter par l’image et avec humour comment le monde moderne nous éloignait de notre humanité. Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Supiot nous livrent ici un hommage rafraichissant à ce héros du 7e art.

Dans le jardin des douleurs

Jheronimus Bosch, de Marcel Ruijters (Nouveau Monde Graphic) — Le jardin de Bosch était davantage peuplé de « diableries » que de délices. Les admirateurs du peintre hollandais seront très réceptifs vis-à-vis de cette étonnante biographie. Les autres sans doute un peu moins.

Maléfique providence

Lovecraft, de Hans Rodionoff, Keith Giffen & Enrique Breccia (iLatina) — Lovecraft n’était pas connu pour être un gai luron, et on le comprend avec cette biographie où la réalité affronte la folie sur un champ de bataille fantasmagorique, où un art pictural surchargé de démons communique à plein avec le neuvième art. Un hommage cauchemardesque au maître de l’horreur.

Recouvrer la vue avec Dante

L’Accident de chasse, de David L. Carlson et Landis Blair (Sonatine Éditions) — Les mots manquent pour décrire ce splendide — et consistant ! — hommage à la littérature et aux choses de l’esprit, soutenu par un dessin puissant. Retour sur l’Accident de chasse, fauve d’or 2021 et chef d’œuvre inoubliable.

Les tics sans éthique du Soviétique

Poutine, l’ascension d’un dictateur, de Darryl Cunningham (Delcourt) — Certes, ce n’est pas forcément la lecture idéale pour l’été, mais la guerre en Ukraine, elle, n’a pas pris de vacances. A ce titre, cette biographie fluide et instructive nous rappelle que l’homme à la tête de l’ex-grande puissance soviétique est loin d’avoir lâché l’affaire…

Une vie sans Gilles

Le Petit Frère, de Jean-Louis Tripp (Casterman) — Il est de ces drames qui vous hantent toute une vie, malgré tous les efforts pour les reléguer au second plan. Jean-Louis Tripp s’est efforcé, avec cet ouvrage thérapeutique tout en authenticité, de relater l’épreuve vécue par sa famille après la perte d’un frère à l’âge de l’innocence.

Les bienfaits de la bogossitude

Le Jeune Acteur – Aventures de Vincent Lacoste au cinéma : tome 1 , de Riad Sattouf — Vincent Lacoste, tout le monde connaît sa tronche inénarrable de « beau gosse ». Pourtant, peu savent réellement d’où il vient et qu’il est devenu acteur un peu par hasard, quoiqu’en partie grâce au flair de son mentor Riad Sattouf qui rend ici hommage à celui qu’il surnomme son « Antoine Doinel ».

L’histoire de la petite chanteuse devenue pasionaria

Élise et les nouveaux partisans, de Dominique Grange et Jacques Tardi (Delcourt) — Avec cet album photo empreint de nostalgie, Jacques Tardi met en images la jeunesse de Dominique Grange, son épouse chanteuse, qui évoque ses années de lutte dans les années 60-70. Une description saisissante et assez peu flatteuse de la Cinquième République post-coloniale.

Les hauts ébats du vampire d’Hollywood

Lugosi – Grandeur et décadence de l’immortel Dracula, de Koren Shadmi (La Boîte à Bulles) — Bela Lugosi. Pour nombre d’entre nous, ce nom évoque peu ou prou l’acteur qui incarna Dracula à Hollywood dans la première moitié du XXe siècle. Avec cet hommage romancé, Koren Shadmi évoque une vie faite de hauts et de bas…

Don’t be grateful, I’m dead !

Les Amants d’Hérouville, de Yann Le Quellec & Romain Ronzeau (Delcourt) — Michel Magne fut l’artiste-fondateur des studios d’Hérouville, où Elton John et David Bowie, parmi d’autres stars, y ont conçu des albums. Le destin inouï d’un personnage haut en couleurs conté dans une BD tout simplement géniale !