Des BDs pour bien démarrer la rentrée !

Avec des titres déjà parus ou sur le point de l’être, cette rentrée nous réserve de beaux moments de lecture en perspective, après plusieurs mois de blackout quasi-total dans le monde du neuvième art. Une respiration peut-être salutaire…

Nuit noire sur Haarlem

L’Attentat, de Harry Mulisch & Milan Hulsing (La Boîte à Bulles) — En adaptant en BD le chef-d’œuvre d’Harry Mulisch, Milan Hulsing nous fait revivre cette période sombre que fut l’occupation nazie aux Pays-Bas. Dommage que la narration soit un peu en décalage avec un graphisme éblouissant.

Terreur d’outre-espace

La Couleur tombée du ciel, de Gou Tanabe (Ki-oon) — Un siècle avant Alien, l’espace infini suscitait déjà une terreur sans nom… Le Japonais Gou Tanabe adapte en BD un autre classique du maître du fantastique horrifique, et c’est une incontestable réussite !

Le Far West très à l’ouest

Calfboy 2, de Rémi Farnos (La Pastèque) — Contre toute attente, La Pastèque publie la suite de Calfboy, un titre qui nous avait surpris par son originalité graphique. Malheureusement, ce follow-up peine à convaincre…

Street Art et (r)évolution

L’Éveil, de Vincent Zabus & Thomas Campi (Delcourt) — Quand le monde paraît terrifiant et qu’on se sent impuissant, existe-t-il une alternative ? Cette BD pleine de finesse nous montre que peut-être, le salut est dans l’art, un art qui bouscule et éveille les consciences…

Old boys don’t cry…

L’Automne dans le pantalon, de Ralf König (Glénat) — Qu’il est loin le temps des Village People, des boules à facettes et des libidos débridées. Les gays doivent désormais faire face aux affres de l’âge… Seul König pouvait nous faire rire sur un sujet pourtant… pas très gai…

Les prix Eisner 2020 : une cérémonie confinée

Le 24 juillet dernier a eu lieu la remise des Eisner Awards, dans le contexte très particulier de distanciation sociale. La cérémonie, qui s’est donc déroulée par écran interposé, a duré très exactement une heure.