10 BDs pour l’été

Joe la Pirate © 2021 Virginie Augustin & Hubert (Glénat)

L’été est là, et les vacances approchent. C’est la saison de la détente et des bons moments qui plus tard feront partie des souvenirs qui viendront réchauffer nos âmes au cœur de l’hiver. Et pour cela, quoi de mieux qu’une petite madeleine de Proust en BD ? La Case de l’Oncle Will vous présente une sélection de dix albums à glisser dans vos valises…

Le Labo, de Hervé Bourhis & Luca Varela (Dargaud)

Dans les années 70, on ne parlait pas encore de geeks ou de nerds, et pourtant ils existaient. Ces utopistes ont imaginé notre monde technologique tel qu’on le connaît aujourd’hui à travers nos smartphones et nos consoles de jeux vidéo. Cette comédie enlevée, un brin acerbe, nous fait revivre cette période incroyable.

Iris, deux fois, d’Anne-Laure & Naomi Reboul (Sarbacane)

Si vous êtes désargenté, vous avez sans doute rêvé d’être riche. Mais si vous êtes né sous une bonne étoile, ignorez-vous les revers de fortune, avez-vous des certitudes et dormez-vous sur vos deux oreilles ? Si c’est le cas, cette BD vous est fortement déconseillée…

Joe la Pirate, de Virginie Augustin & Hubert (Glénat)

La vie trépidante d’une lesbienne flamboyante à travers le XXe siècle, Marion Barbara Carstairs, qui eut une relation éphémère mais passionnée avec Marlène Dietrich, celle qui l’appelait « mon pirate ». Une figure ambiguë et inoubliable.

Hugo est gay : dans la peau d’un jeune homo, de Hugues Barthe (La Boîte à Bulles)

On peut faire du neuf avec du vieux, et de façon très pertinente. La Boîte à Bulles le prouve avec cette réédition d’un ouvrage notable de Hugues Barthe, une initiative justifiée dans un contexte de crispation « identitaire »….

Un avion sans elle, de Fred Duval, Michel Bussi et Nicolaï Pinheiro (Glénat)

Après Nymphéas noirs, Fred Duval s’attaque à un autre best-seller de Michel Bussi, celui qui aura fait connaître l’écrivain normand du grand public. Mis en images avec brio par Nicolaï Pinheiro, ce récit très bien huilé a le mérite de tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout…

Le Don de Rachel, d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (Casterman)

Une belle histoire que nous narre ici Anne-Caroline Pandolfo, en collaboration avec Terkel Ribjserg, dont le dessin sait insuffler toute sa grâce et qui touchera à coup sûr par sa sensibilité et son altruisme.

Mégafauna, de Nicolas Puzenat (Sarbacane)

Et si l’homme de Néandertal avait survécu en suivant une voie bien différente de celle de l’homo-Sapiens ? A partir de ce postulat, Nicolas Puzenat nous propose une aventure préhisto-médiévale très originale, avec à la clé moult questionnements très actuels.

Le Jardin, Paris, de Gaëlle Geniller (Delcourt)

Ce récit nous immerge dans un cabaret parisien durant les années folles, relatant l’ascension d’un jeune danseur. Un dessin splendide, un propos avant-gardiste, une BD au charme fou et un énorme coup de cœur.

Peer Gynt, Acte I, d’Antoine Carrion (Soleil/Métamorphose)

Adaptation d’un drame théâtral à succès d’Henrik Ibsen, le premier tome de ce diptyque sombre et fantastique nous emmène au cœur de la Norvège d’antan, sur les traces d’un jeune rêveur dans une nature sauvage et majestueuse.

Blanc autour, de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert (Dargaud)

Prudence Crandall fut celle qui osa défier la discrimination raciale en créant la première école pour jeunes filles noires dans les USA du XIXe siècle. Un récit historique, tragique et magnifique, signé de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert.

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