L’homme qui pouvait accomplir des miracles, de José-Luis Munuera (Dargaud) — Qui n’a rêvé un jour de changer le plomb en or ? Ou, plus amusant : transformer un crétin bavard en serre-livres ou un supérieur tyrannique en cuvette de W.C. ? A défaut de vous donner la recette, cette fable drolatique vous en montrera surtout les risques…
Étiquette : Adaptations de romans
Une nuit dans le château des maléfices
D’or et d’oreillers, de Mayalen Goust et Flore Vesco (Rue de Sèvres) — De plus en plus, la gent féminine s’impose dans le neuvième art, et Mayalen Goust en fournit la preuve de fort belle manière avec ce conte au graphisme sublime et envoûtant, littéralement stupéfiant.
Huis clos enchanté
Peter Pan de Kensington, de Jose Luis Munuera (Dargaud) — En s’emparant d’un écrit méconnu de J.-M. Barrie, Munuera réussit à nous transporter de fort belle manière dans l’univers qui préfigurait celui de l’immortel Peter Pan. Son dessin enchanteur fait qu’il sera difficile de ne pas tomber sous le charme…
Survivre sous les cendres
La Route, de Manu Larcenet, d’après le roman de Cormac McCarthy (Dargaud) — Succès public, éloge de la critique, vous savez déjà presque tout concernant l’adaptation de « La Route » par le sieur Larcenet. Ce papier ne fera que confirmer que nous avons bien là un must de l’année 2024, et en effet il est très difficile d’y trouver à redire.
Le monde à l’envers
Erectus, de Erik Juszezak (Philéas) — Adaptation d’un roman de science-fiction, cette bande dessinée ne renouvelle en rien le genre, mais procure, par son côté ludique et spectaculaire, angoissant aussi, un bon moment de lecture, suscitant même quelques questionnements sur ce qui fait notre humanité…
Miracle sous le sceau de l’enfer
Un avion sans elle, de Fred Duval, Michel Bussi et Nicolaï Pinheiro (Glénat) — Après « Nymphéas noirs », Fred Duval s’attaque à un autre best-seller de Michel Bussi, celui qui aura fait connaître l’écrivain normand du grand public. Mis en images avec brio par Nicolaï Pinheiro, ce récit très bien huilé a le mérite de tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout…
Obéir tue
Bartleby, le scribe – Une histoire de Wall Street, de Jose Luis Munuera (Dargaud) — Cette nouvelle d’Herman Melville, aujourd’hui adaptée en BD avec brio, a fait couler beaucoup d’encre depuis sa parution en 1853. Cette « histoire de Wall Street » est loin d’être une ode au capitalisme, mais bien plutôt un grain de sable jeté dans les rouages d’une machine infernale.
L’histoire du jeune homme aux semelles de vent
Peer Gynt, Acte I, d’Antoine Carrion (Soleil/Métamorphose) — Adaptation d’un drame théâtral à succès d’Henrik Ibsen, le premier tome de ce diptyque sombre et fantastique nous emmène au cœur de la Norvège d’antan sur les traces d’un jeune rêveur dans une nature sauvage et majestueuse.
Miroir noir de notre présent au futur antérieur
1984, de Jean-Christophe Derrien & Rémi Torregrossa (Soleil) — Le roman culte de George Orwell vient de faire l’objet de plusieurs adaptations BD quasi-simultanées. Une preuve de la modernité de cette dystopie pourtant très sombre. Et même quand l’éditeur s’appelle Soleil, sa version n’en est pas pour autant plus lumineuse…
Les portes du pénitencier… et de la perception
Le Vagabond des étoiles, seconde partie, de Riff Reb’s (Soleil) — Et si les maux du monde venaient de l’incapacité des hommes à se projeter dans leurs prochains ? C’est en substance ce que nous dit Jack London, dans cette adaptation BD de Riff Reb’s, dont paraît aujourd’hui la conclusion d’un superbe diptyque.
