2000 milliards de galaxies, et moi et moi et moi

Voyage dans l’infiniment grand, de Théo Drieu & Giulia Mammone (Delcourt) — Cet excellent ouvrage didactique risque bien de vous donner quelques vertiges. Une sensation très excitante, proche de l’émerveillement, mais aussi une expérience d’humilité face à l’immensité de l’espace qui nous entoure et nous ramène à notre insignifiance.

Du plomb dans les labels

Le Paradoxe de l’abondance, de Hugo Clément, Vincent Ravalec et Dominique Mermoux (Dargaud) — Alors que le gouvernement actuel semble plus préoccupé par sa survie que par le bien-être des citoyens, cet ouvrage salutaire remet sur le devant de la scène la question de notre alimentation liée aux pratiques agricoles. Ce qui tombe bien, parce que, plus que jamais, l’urgence demeure…

Woke on the wild side

French Theory, Itinéraires d’une pensée rebelle, de François Cusset et Thomas Daquin (Delcourt) — Cet ouvrage passionnant retrace la genèse du mouvement qui, dès les années 60, a défié les dogmes d’une société en noir et blanc. Dans le contexte actuel, une « boîte à outil » salutaire pour contrer les attaques anti-« wokisme », épouvantail des conservateurs hostiles à toute évolution.

Serions-nous tous juste… bons « aryens » ?

Libres d’obéir, de Johann Chapoutot et Philippe Girard (Casterman) — Une chose est sûre, après cette lecture, vous ne verrez plus votre boite tout à fait du même œil. Le management moderne a-t-il été influencé par les nazis ? Chacun se fera son opinion, mais il est troublant de penser que pour eux, l’employé n’était qu’un matériau, une simple ressource… humaine…

Paternel, jamais professionnel…

Un père, de Jean-Louis Tripp (Casterman) — Un père, au-delà du parfait récit d’été, est l’hommage sensible d’un fils à son père, un fils désormais réconcilié, une œuvre exutoire sur la transmission et le pardon.

Le Paris de la décroissance

Et soudain le futur, de Mathieu Burniat & Dominique Mermoux (Rue de Sèvres) — De canicule en canicule, la planète commence à sérieusement tirer la langue à force d’absorber nos pollutions en augmentation exponentielle. Ainsi, ce docu-fiction original montre comment la décroissance pourrait RÉ-ENCHANTER notre monde.

Les ailes de la résurrection d’un garçon dans le vent

Paul – la résurrection de James Paul McCartney (1969-1973), d’Hervé Bourhis (Casterman) — Oui, Paul McCartney, après avoir été déclaré « mort », eut une vie après les Beatles, le groupe le plus populaire au monde ! C’est une histoire pleine de rebondissements que nous raconte avec brio Hervé Bourhis, bédéaste expert ès rock, pour notre plus grand bonheur.

Une autre écologie est possible

Le Meilleur des deux mondes, d’Alice Desbiolles et Anne Defréville (Futuropolis) — Grave et léger à la fois, cet ouvrage jeunesse (mais pas que) se propose de transformer l’éco-anxiété en force d’action collective pour un monde durable, loin des clichés de babacools ou d’« écoterroristes » utilisés par certains politiques opportunistes.

Le rêve orange des Ukrainiens

Ukraine – Petite histoire d’une longue guerre…, de Marian Naiem, Ivan Kypibida & Yulia Vus (Robinson) — Cette bande dessinée sur l’Ukraine aide à comprendre la résilience d’un pays face à la guerre odieuse qui s’éternise, et permet de prendre un peu de recul en s’informant sur son histoire, finalement assez méconnue. Poutine, prends garde à toi !

Un Fauve contre les loups

Deux filles nues, de Luz (Albin Michel) — Et dire que je n’avais pas encore parlé du dernier Fauve d’or d’Angoulême ! C’est désormais chose faite, et j’en conclus que ce prix est amplement mérité… surtout par les temps qui courent, où les attaques des démagogues sont souvent dirigées contre les arts et la culture…