A l’heure des congés d’été, La Case de l’Oncle Will a sélectionné pour vous dix bandes dessinées qui devraient vous captiver, que vous soyez à la plage, en montagne ou simplement dans votre jardin.

Alors que le mercure grimpe et que les vacanciers s’apprêtent à boucler leurs valises, je vous propose quelques beaux albums à déguster dans votre transat. Que vous soyez en quête d’aventures, de récits vivifiants ou de thrillers palpitants, j’espère que cette sélection de bandes dessinées (et sans ordre de préférence…) comblera vos envies. Bonne lecture et bel été 2025, à l’abri de la canicule !

Paul – la résurrection de James Paul McCartney (1969-1973), d’Hervé Bourhis (Casterman)

Paul, par Hervé Bourhis, raconte la vie de Paul McCartney après les Beatles. Après la séparation du groupe en 1969, McCartney sombre dans l’alcoolisme et la dépression, mais se reconstruit avec les Wings, grâce au soutien de son épouse Linda. L’histoire, pleine de rebondissements, est racontée avec brio et replonge le lecteur dans les années 70. Le dessin d’Hervé Bourhis, riche et vivant, capture l’esprit psychédélique de l’époque. Un bel hommage à « Macca », révélant des facettes méconnues de sa vie et de sa carrière.

Aux soirs de grande ardeur, de Nicolas Puzenat (Le Lombard)

Après son étonnant diptyque Mégafauna, Nicolas Puzenat nous revient avec un nouveau récit hors du temps, avec en toile de fond un incendie destructeur : une romance entre une servante et son maître, doublée d’une ode à la liberté.

Minuit passé, de Gaëlle Geniller (Delcourt)

Adepte des huis clos velouteux et raffinés, Gaëlle Geniller nous donne ici l’occasion de nous immerger dans un splendide manoir victorien où la nuit dévoile ses ombres accueillantes et sa féérie, pour nous ramener vers les chemins de l’enfance oubliée.

Le nirvana est ici, de Mikael Ross (Seuil)

Ce pavé captivant nous emmène — c’est assez rare — dans l’Allemagne d’aujourd’hui, où se croisent des cultures et des personnages antagonistes, incroyablement attachants, pour un cocktail mêlant suspense, poésie, tendresse, humour… et amour. Gros coup de cœur !

Dix secondes, de Max de Radiguès (Casterman)

Dix secondes, c’est le portrait déroutant d’un ado presque ordinaire, « bien sous tous rapports », Max, qui se consume dans la picole et la weed de façon quasi suicidaire… un drôle de jeu où la candeur danse avec la mort…

Alouette, d’Andréa Delcorte (Glénat)

Quand une BD dont on n’attendait pas forcément grand-chose réussit à surprendre à ce point, on ne peut être que ravi ! Derrière ses allures de récit jeunesse, Alouette s’avère en fait un long cauchemar d’une puissance inouïe, révélant du même coup un auteur dont il faudra retenir le nom.

La Terre verte, d’Alain Ayroles et Hervé Tanquerelle (Delcourt)

Si la publication de cette BD se déroulant au Groenland n’est qu’une coïncidence de calendrier, sa résonance avec l’actualité (coucou Trump !) est pour le moins troublante. La Terre verte, c’est une épopée prodigieuse, une danse macabre réunissant Shakespeare, Tartuffe, Ubu Roi et Machiavel.

Electric Miles, tome 1 : Wilbur, de Fabien Nury et Brüno (Glénat)

Electric Miles, c’est la BD événement de l’année 2025, par un duo qui transforme en or tout ce qu’il touche. Ce premier tome inaugure une série qui promet de nous emmener dans des sphères mentales interdites. A vos risques et périls ! 😉

Un putain de salopard, tome 4 : Le rituel, de Régis Loisel & Olivier Pont (Rue de Sèvres)

Les salauds peuvent-ils échapper à leur karma ? Ce dernier tome va enfin nous livrer la réponse, après une nouvelle salve de péripéties et de révélations spectaculaires en plein cœur de la jungle amazonienne…

Le Père-Lachaise – Légendes, célébrités et sépultures insolites, de Sébastien Floc’h & collectif (Delcourt)

Produire un ouvrage sur un cimetière, quelle idée singulière… Mais rien de macabre ici, bien au contraire, puisqu’il s’agit du plus célèbre de France, un lieu culturel et envoûtant où la mémoire résonne de mille légendes et mystères. Une visite enchanteresse, guidée par de gracieux félins…