Break on the water

Breakwater, de Katriona Chapman (Futuropolis) — La rencontre émouvante de deux êtres solitaires à l’âme meurtrie, employés dans un vieux cinéma de Brighton. Un roman graphique humble et sensible, par une nouvelle venue dans la bande dessinée.

Comique cosmique en panique

La Porte de l’univers, de Goossens (Fluide Glacial) — Par ce titre intrigant, Goossens se pose des tas de questions sur ce qui nous fait rire, nous entrainant vers des hauteurs métaphysiques élaborées (et absurdes comme il se doit). On a connu plus en forme le maestro de l’humour décalé. Le lecteur, lui, restera… à la porte…

Quand s’effondrent les étoiles…

Esthétique des brutes – Journal 3, de Fabrice Neaud (Delcourt/Ego comme X) — Fabrice Neaud poursuit l’analyse élégiaque de ses amours contrariées. Tout juste rééditée par Delcourt, cette œuvre rare, audacieuse et puissante, qui n’a pas pris une ride, peut se lire comme le parcours initiatique d’un jeune gay de province.

Portrait d’un amant qui s’éloigne

Esthétique des brutes – Journal 1 & 2, de Fabrice Neaud (Ego comme X/Delcourt) — Réjouissons-nous ! Les éditions Delcourt ont décidé de rééditer ce chef d’œuvre de la bande dessinée autobiographique, où Fabrice Neaud évoque, entre autres choses, son quotidien dans une ville de province, sa gaytitude et ses amours lacunaires.

Temps de chien au pays des matins calmes

La Saison des pluies, de Keum Suk Gendry-Kim (Futuropolis) — Comme son titre ne l’indique pas, cette bande dessinée parle de la condition des chiens en Corée du Sud, lesquels sont encore élevés pour leur viande, traduisant un choc culturel entre ville et campagne. Une lecture à la fois joyeuse et mélancolique.