Les grumeaux de la relation conjugale moderne

Fluide, de Joseph Safieddine, Thomas Cadène et Benjamin Adam (Dargaud/Arte Éditions) — Les addicts aux séries auront peut-être eu l’occasion de voir la mini-série disponible sur la plateforme d’Arte. Si celle-ci était plutôt dynamique et fun, la bande dessinée déçoit en comparaison, et sans vouloir contredire le titre, s’avère un peu grumeleuse…

La mort aux couleurs de l’orange douce

En toute conscience, de Livio Bernardo & Olivier Peyon (Delcourt) — Un récit poignant mais pas larmoyant, inspiré de faits réels, sur le droit à l’euthanasie. Les auteurs évoquent avec justesse et un certain humour un sujet grave, en intégrant deux cas posant dilemme.

Hugo, presque un boss

Hugo est gay : dans la peau d’un jeune homo, de Hugues Barthe (La Boîte à Bulles) — On peut faire du neuf avec du vieux, et de façon très pertinente. La Boîte à Bulles le prouve avec cette réédition d’un ouvrage notable de Hugues Barthe, une initiative justifiée dans un contexte de crispation « identitaire »….

Sappho dans une peau d’homme

Joe la Pirate, de Virginie Augustin & Hubert (Glénat) — La vie trépidante d’une lesbienne flamboyante à travers le XXe siècle, Marion Barbara Carstairs, qui eut une relation éphémère mais passionnée avec Marlène Dietrich, celle qui l’appelait « mon pirate ». Une figure ambiguë et inoubliable.

L’envers, c’est l’enfer

Iris, deux fois, d’Anne-Laure & Naomi Reboul (Sarbacane) — Si vous êtes désargenté, vous avez sans doute rêvé d’être riche. Mais si vous êtes né sous une bonne étoile, ignorez-vous les revers de fortune, avez-vous des certitudes et dormez-vous sur vos deux oreilles ? Si c’est le cas, cette BD vous est fortement déconseillée…

Un jardin extraordinaire

Le Jardin, Paris, de Gaëlle Geniller (Delcourt) — Ce récit nous immerge dans un cabaret parisien durant les années folles, relatant l’ascension d’un jeune danseur. Un dessin splendide, un propos avant-gardiste, une BD au charme fou et un énorme coup de cœur.