Le Paradoxe de l’abondance, de Hugo Clément, Vincent Ravalec et Dominique Mermoux (Dargaud) — Alors que le gouvernement actuel semble plus préoccupé par sa survie que par le bien-être des citoyens, cet ouvrage salutaire remet sur le devant de la scène la question de notre alimentation liée aux pratiques agricoles. Ce qui tombe bien, parce que, plus que jamais, l’urgence demeure…
Étiquette : Environnement
Le Paris de la décroissance
Et soudain le futur, de Mathieu Burniat & Dominique Mermoux (Rue de Sèvres) — De canicule en canicule, la planète commence à sérieusement tirer la langue à force d’absorber nos pollutions en augmentation exponentielle. Ainsi, ce docu-fiction original montre comment la décroissance pourrait RÉ-ENCHANTER notre monde.
Une autre écologie est possible
Le Meilleur des deux mondes, d’Alice Desbiolles et Anne Defréville (Futuropolis) — Grave et léger à la fois, cet ouvrage jeunesse (mais pas que) se propose de transformer l’éco-anxiété en force d’action collective pour un monde durable, loin des clichés de babacools ou d’« écoterroristes » utilisés par certains politiques opportunistes.
[Interview] Philippe Squarzoni : « Hollywood brûle et nous regardons ailleurs »
Interview : Philippe Squarzoni — C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai pu rencontrer Philippe Squarzoni au festival d’Angoulême, co-auteur avec feu Bruno Latour du brillant Zone critique (Delcourt), un « essai dessiné » où l’art vient communier avec la philosophie.
Les impétueuses marées de la colère
Submersion, d’Iwan Lépingle (Sarbacane) — Voilà un récit tout à fait singulier, qui évoque une catastrophe écologique de grande ampleur (la montée des eaux), mais qui ne fait pas pour autant dans le post-apo. Qui plus est, cela ne vient qu’en second plan d’une chronique sociale lorgnant vers le thriller, non dénuée de charme.
Survivre sous les cendres
La Route, de Manu Larcenet, d’après le roman de Cormac McCarthy (Dargaud) — Succès public, éloge de la critique, vous savez déjà presque tout concernant l’adaptation de « La Route » par le sieur Larcenet. Ce papier ne fera que confirmer que nous avons bien là un must de l’année 2024, et en effet il est très difficile d’y trouver à redire.
Ces champis « trop » mortels…
La Part des lâches, de Marguerite Boutrolle (Virages graphiques) — A travers cette jeune fille qu’est Aby, Marguerite Boutrolle nous livre un portrait subtil et réaliste de la génération des 20-30 ans dans sa quête de retour à la terre, « en mode beatnik 2.0. » !
Touche pas à mon atoll !
La Brute et le Divin, de Léonard Chemineau (Rue de Sèvres) — Au-delà du thriller d’aventure, cette bande dessinée (labellisée éco-responsable !) nous sensibilise aux beautés de l’océan, mais livre un constat amer : même quand l’Homme prétend pratiquer la transition énergétique, il ne peut s’empêcher de nuire aux écosystèmes.
Les balbutiements de l’écologie au XIXe siècle
Au cœur des solitudes, de Lomig (Sarbacane) — Écolo avant l’heure, John Muir, né dans la première moitié du XIXe siècle, se retournerait probablement dans sa tombe s’il pouvait voir l’état de notre planète aujourd’hui. Cette biographie par Lomig constitue un superbe hommage empreint d’une grande sincérité.
Désastre sous les astres
Frontier, de Guillaume Singelin (Label 619/Rue de Sèvres) — Entre classicisme et innovation, Frontier porte bien son nom. Si on y découvre que l’Homme a exporté son pouvoir de nuisance dans l’Espace, ce space opera bien dans l’air du temps est aussi une aventure vibrante d’humanité et d’amitié.
