Maléfices en coulisses

Le Fantôme de l’Opéra, de Paul et Gaëtan Brizzi (Futuropolis) — Le classique de Gaston Leroux trouve avec les frères Brizzi une adaptation qui lui fait honneur, tout en immergeant le lecteur dans les profondeurs oniriques et intemporelles de l’Opéra.

Ballet nocturne dans le manoir des souvenirs enfouis

Minuit passé, de Gaëlle Geniller (Delcourt) — Adepte des huis clos velouteux et raffinés, Gaëlle Geniller nous donne ici l’occasion de nous immerger dans un splendide manoir victorien où la nuit dévoile ses ombres accueillantes et sa féérie, pour nous ramener vers les chemins de l’enfance oubliée.

Manque de peau !

Grand Petit Homme, de Zanzim (Glénat) — Désormais privé de son complice Hubert, Zanzim décide de faire cavalier seul en racontant l’histoire d’un « homme-pouce » qui rétrécit. Et pour le coup, ce conte manque singulièrement… de corps. Entre grand et petit, ça donne du moyen…

Les songes éveillés de la vieille mer

Les Navigateurs, de Serge Lehman et Stéphane de Caneva (Delcourt) — Les auteurs nous proposent une quête initiatique qui va nous transporter vers un monde parallèle, à une époque antédiluvienne où Paris et l’Île-de-France étaient encore sous les eaux. Du très bon fantastique à la française !

Une nuit dans le château des maléfices

D’or et d’oreillers, de Mayalen Goust et Flore Vesco (Rue de Sèvres) — De plus en plus, la gent féminine s’impose dans le neuvième art, et Mayalen Goust en fournit la preuve de fort belle manière avec ce conte au graphisme sublime et envoûtant, littéralement stupéfiant.

Huis clos enchanté

Peter Pan de Kensington, de Jose Luis Munuera (Dargaud) — En s’emparant d’un écrit méconnu de J.-M. Barrie, Munuera réussit à nous transporter de fort belle manière dans l’univers qui préfigurait celui de l’immortel Peter Pan. Son dessin enchanteur fait qu’il sera difficile de ne pas tomber sous le charme…

Toons on the moon

Frank, de Jim Woodring (L’Association) — Lauréat du prix spécial du jury en 2012 à Angoulême, voilà qui est totalement justifié pour une série qui mérite d’être redécouverte ! Une pépite aux confins de l’absurdie, qui défie malicieusement notre esprit logique.

Les fabuleux dragons métalliques de Salvador Sanz

Mega 1/3, de Salvador Sanz (iLatina) — Par un rapide coup d’œil, on pense d’abord avoir affaire à quelque chose d’un peu bourrin. Et pourtant, contre toute attente, ce kaiju à la sauce argentine révèle un vrai travail d’artiste, impressionnant d’un point de vue graphique, avec même de très belles scènes poétiques.

Au-dessous du volcan

Olot, de Dr. Alderete (Tanibis) — Quand par le silence, le fantastique s’immisce dans le réel… Entre documentaire et surréalisme, un bien étrange livre qui nous fait pénétrer dans une dimension mystique fascinante, au-delà des mots et de la compréhension humaine…