La rédemption impossible d’un « Dark Vater »

Le Lait paternel, d’Uli Oesterle (Dargaud) — Cette excellente BD est passée quelque peu inaperçue à sa sortie, et c’est dommage car elle mériterait un bien meilleur coup de projecteur. Alors que nous en sommes au second volet de cette autofiction annoncée comme une trilogie, on pourra toujours prendre le train en marche…

L’adieu au der des pères

L’Arabe du futur 6, de Riad Sattouf (Allary Editions) — Il y a bientôt deux ans (déjà !) paraissait l’ultime volet de L’Arabe du futur, faisant entrer définitivement la série au panthéon du neuvième art…

Le bleu est une couleur zen

Yves Klein – Immersion, de Julian Voloj et Wagner Willian (Marabulles) — Yves Klein, connu surtout pour avoir inventé ce bleu si particulier, à la fois mat et lumineux, aura laissé son empreinte dans l’art moderne. Cet ouvrage constitue une bonne approche pour mieux faire connaissance avec l’artiste, car peu importe qu’on l’apprécie ou non, il reste intrigant…

Survivre sous les cendres

La Route, de Manu Larcenet, d’après le roman de Cormac McCarthy (Dargaud) — Succès public, éloge de la critique, vous savez déjà presque tout concernant l’adaptation de « La Route » par le sieur Larcenet. Ce papier ne fera que confirmer que nous avons bien là un must de l’année 2024, et en effet il est très difficile d’y trouver à redire.

Vertige des vestiges d’une vie

L’Homme miroir, de Simon Lamouret (Sarbacane) — Simon Lamouret nous livre ici une œuvre ambitieuse recélant mille charmes tous droit sortis d’une brocante aux couleurs revivifiées, qui feront regretter d’autant plus une narration un brin confuse.

10 BDs pour l’été 2024

Un « summer » sans le seum ! Maintenant que l’on a évité le pire, on peut partir en vacances l’esprit (un peu) plus léger, même si… Je vous propose comme chaque année une sélection d’albums à glisser dans vos cœurs-valises, histoire de prendre un peu de distance…

Quand derrière les murs du silence, succombe l’innocence

L’Homme en noir, de Giovanni di Gregorio et Grégory Panaccione (Delcourt) — En se mettant à hauteur d’enfant, les auteurs abordent avec subtilité un sujet grave, la pédophilie, et font, par la même occasion, remonter les terreurs enfantines du lecteur adulte que nous sommes. Une franche réussite !